Dans ce contexte, Bayer a lancé en 2020 son herbicide de contact Betanal Tandem/Magic tandem associant deux matières actives en une formulation, le phenmédiphane et éthofumésate. Les atouts et préconisations d’emploi de ce produit sont rappelés pour sa première campagne d’utilisation ce printemps. L’objectif est de bloquer le plus tôt possible, le développement des adventices les plus difficiles comme le chénopode, la renouée liseron et la mercuriale. « Grâce à sa très forte sélectivité, l’herbicide Betanal Tandem/Magic tandem peut être positionné dès le stade cotylédons BBCH10, explique Jean-Laurent Martin, responsable technique Bayer. Ainsi, il sécurise le rendement, surtout en situation de forte infestation. En effet, 80% de l’efficacité finale du désherbage est assurée par le premier passage de post-levée. De plus, ce produit offre une grande souplesse d’emploi puisqu’il peut être associé aux autres herbicides betteraves, selon les flores dominantes. » À titre d’exemple, Betanal Tandem/Magic tandem, mélangé à un produit racinaire, appliqué en 4 passages, apportent plus de 98 % d’efficacité sur la renouée liseron, de 80 à 100 % sur le chénopode blanc. « En cas de flore difficile, nous recommandons un effet « tôt et fort ». La dose du premier passage sera alors relevée à 0,9 l/ha, au lieu de 0,7 l/ha dans le cadre d’un programme standard à 4 passages. » Cet ajustement en fonction de la pression en adventices est l’une des clés de la performance et de la durabilité des programmes de désherbage en betterave.