Depuis 2004, une expérimentation sur le long terme de différentes modalités de fertilisation azotée et soufrée est menée au domaine expérimental de l’Inra du Pin au Haras (Calvados), sur des prairies temporaires de ray-grass anglais/trèfle blanc.
Quels sont les résultats ?
Lorsqu’une fertilisation azotée a été appliquée avec un apport conjoint de soufre, un maintien du trèfle principalement pour les prairies temporaires et dans une moindre mesure en prairies naturelles a été noté.
– plus forte production de fourrages à l’automne, de l’ordre de 25 % supplémentaires pour les prairies de fauche, ainsi qu’une meilleure diversité des graminées en prairies naturelles.
Le maintien du trèfle en prairies semées a été observé dès l’apport de 15 unités de soufre, mais plus significativement de 30 à 50 unités pour un apport d’azote à 180 unités.
« il est nécessaire dans tous les cas de disposer d’un bon équilibre entre le rapport azote – soufre.» précise Sylvain Diquélou . (directeur de recherche écologie des prairie.