Biologie des espèces, fréquence dans la rotation et pratiques à risque (emploi répété du même produit, monoculture, mauvaise gestion du stock semencier, etc.) sont les trois principaux facteurs d’apparition d’une résistance au champ. Dans le cas du coquelicot par exemple, Maxime Bénichon explique que « Dans la majorité des cas que nous avons relevés, la résistance provenait d’une situation de monoculture avec une utilisation quasi systématique de sulfonylurés sans aucune alternance. Dans de nombreuses situations aussi, après un échec de désherbage, l’exploitant n’a pas effectué de rattrapage avec un mode d’action efficace. Enfin dans quelques situations, la résistance provenait d’une contamination entre les parcelles avec les outils de récolte. »